Dégradations des protections dunaires à Tréguennec

ENS - Arrachage de clôturé

La protection des milieux naturels littoraux est une des missions fortes assurées par le Conservatoire du littoral au niveau national et mise en œuvre localement par la CCPBS. Malheureusement, celle-ci est parfois incomprise ou contestée par des réfractaires comme l’illustrent les 400 mètres de clôtures dégradés dans les dunes de Kermabec à Tréguennec.

Les dunes de Tréguennec sont majestueuses et constituent avec les marais littoraux, un des fleurons de la biodiversité du Finistère. Le Conservatoire du littoral y possède des propriétés sur plusieurs hectares et travaille avec la CCPBS à leur gestion et leur protection. En effet, comme sur toutes les côtes françaises, les activités humaines se multiplient et entrainent parfois des dégradations de milieux naturels et des dérangements d’espèces sauvages. Il est parfois nécessaire de réguler certaines activités humaines pour conserver le patrimoine naturel.

Ainsi, sur Kermabec à Tréguennec, en concertation avec la mairie, l’équipe de la CCPBS est intervenue début juillet afin d’installer une clôture de 1,3 km qui permet de préserver 3,5 ha de dunes mobiles. Ces dunes sont parcourues de sentiers liés à un usage qui n’a pas sa place dans cette zone protégée et qui perturbe la bonne conservation du site. Ainsi protégées du piétinement, la végétation va retrouver sa vitalité et la faune sa tranquillité.

Cependant, mercredi 21 juillet, le garde du littoral de la CCPBS a constaté que près de 400 mètres de clôture ont été vandalisés : poteaux arrachés et jetés au sol, fil de fer coupé en de multiples endroits. Mardi 27 juillet, Jean-Claude DUPRE, vice-président en charge des espaces naturels à la CCPBS, Jean-Jacques XUEREB et Bruno CLECH, adjoints à la mairie de Tréguennec ainsi que les techniciens de la CCPBS se sont rendus sur place afin de constater les dégâts. La clôture va être remise en état et la CCPBS et la mairie vont se rapprocher de la gendarmerie.

La CCPBS rappelle que la dégradation des biens du Conservatoire du littoral constitue une infraction et peut être sanctionnée. De même, le franchissement des enclos de protection de milieux naturels est interdit par arrêté municipal et est passible d’une contravention de 135 euros.