Illustration - boire l'eau du robinet

La communauté de communes a confié à SAUR la production et la distribution d’eau potable par le biais d’un contrat d’affermage. Au début de l’été et en fin d’année, SAUR adresse une facture aux abonnés. Celle de milieu d’année est une facture estimée, celle de fin d’année correspond aux volumes réellement consommés et mesurés au compteur.

Cet argent vient financer les infrastructures, les frais de fonctionnement et les travaux nécessaires à entretenir et améliorer le réseau et l’usine de potabilisation.

Le prix de l’eau comporte 3 éléments :

  1. Les taxes et redevances perçues pour le compte de l’Agence de l’Eau qui en fixe le montant (redevances pollution et préservation de la ressource).
  2. La part collectivité dont l’actualisation est décidée par le conseil de communauté pour tenir compte des frais de fonctionnement (par exemple les intérêts de la dette à rembourser sur les aménagements effectués antérieurement sur les réseaux et les unités de production et de stockage) et des investissements comme l’amélioration de la filière de potabilisation (11 M€) l’extension et la rénovation des réseaux (1,5 M€/an)…
  3. La part fermière négociée en 2006 lors de la passation du contrat avec SAUR dont le montant est susceptible d’évoluer en fonction de formules prévues au contrat et qui tiennent compte d’index de référence publiés par l’INSEE concernant l’évolution des coûts salariaux, du prix de l’électricité, du matériel de chantier, des frais et services divers …

En 2024, sur la base d’une consommation moyenne de 120 m3, l’abonné paiera 331,20 € ht, soit 2,76 € par mètre cube ou 0,0028 € le litre.

La CCPBS perçoit 40% de la facture, la SAUR 46% et l’Agence de l’Eau 14%.

Pour les communes dotées d’un système d’assainissement, la facturation du traitement des eaux usées s’ajoute ; elle rémunère la collectivité (commune/Sivom) et l’exploitant.