Les risques de chutes d’arbres et de branches sont réels et peuvent s’étendre longtemps après la tempête. Ce danger est renforcé par la pluie et les coups de vent qui continuent de s’abattre sur des arbres fragilisés, encore feuillus ou des branches cassées restées en suspension. Le sentier côtier a souffert dans de nombreux secteurs. Le revêtement ayant disparu ou des sous-cavements s’étant formés, il y a un risque de chute. C’est la raison pour laquelle la Préfecture du Finistère et de nombreuses communes du Pays bigouden sud ont pris des arrêtés interdisant l’accès aux massifs forestiers, aux zones boisées, au sentier côtier et plus généralement aux sentiers de randonnées qui empruntent ces secteurs fragilisés.
Où aller se promener ?
En attendant que les services municipaux, communautaires et départementaux dégagent et sécurisent l’ensemble de ces espaces de loisir, il vaut mieux privilégier les balades dans les endroits plus urbanisés ou à l’écart des arbres comme l’Ile-Tudy et sa voie verte, le platelage au Guilvinec, etc. L’arrière-dune en baie d’Audierne et les plages, à marée basse pour plus de confort de marche, sont de bonnes alternatives mais nécessitent, comme ailleurs, de tenir les chiens en laisse afin de préserver la faune, en particulier les oiseaux épuisés par les tempêtes successives.
Rétablissement de l’accès aux sentiers de randonnée
Depuis la tempête CIARAN, l’équipe entretien de la CCPBS travaille sans relâche pour dégager les différents sentiers en priorisant les plus fréquentés.
L’état des lieux n’est pas achevé et les premiers dégâts constatés sont importants. La remise en état complète va prendre plusieurs mois d’autant plus que l’hiver n’a pas encore commencé. Les prochains coups de vent vont certainement entrainer d’autres chutes d’arbres et d’autres dégradations. Enfin certains sentiers boueux et difficilement praticables en hiver par les randonneurs attendront le printemps pour être rouverts : ils seraient trop endommagés (ornières) par les engins d’intervention.
Vol de bois à la suite des chutes d’arbres
Le bois, qu’il soit mort ou vivant, sur pied ou au sol, demeure la propriété exclusive du propriétaire du fond, le récupérer sans son autorisation constitue un vol.