Vue de l'usine de Lézinadou

La CCPBS traite les ordures ménagères des bigoudens par compostage. Les ordures ménagères contiennent de la matière organique dite fermentescible. Cette matière est valorisable sous forme de compost. Ce compost enrichit la terre des champs sur lesquels il est épandu, à proximité de l’usine. En fonctionnement depuis 1983, l’usine de compostage de Lézinadou a fait peau neuve entre 2009 et 2012. Elle répond aux nouvelles obligations réglementaires en termes d’intégration environnementale (confinement des odeurs, recyclage des eaux) et produit un compost conforme à la nouvelle version de la norme NF U44-051.

 

Avant d’arriver au compost final, une préparation et un tri des déchets sont opérés afin de séparer la matière fermentescible des matières non fermentescibles comme les plastiques et la ferraille. Le cheminement des déchets dans l’usine est le suivant :

La séparation de la matière organique et des refus

Lézinadou - arrivée de bennes

  1. Les ordures ménagères collectées sur le territoire de la CCPBS sont apportées sur le site de Lézinadou par les camions de collecte et bennées dans la fosse de réception de 500 m3.
  2. Elles sont reprises au grappin et orientés grâce à des tapis vers un grand tube de 40 m de long et de 4 m de diamètre : le BRS (bio-réacteur stabilisateur). Ce tube permet la pré-fermentation des déchets. L’humidité et le renouvellement d’air dans le tube sont maîtrisés pour permettre une activité bactérienne optimale pour la bonne dégradation des déchets.
  3. À la sortie du tube, les déchets sont triés dans une sorte de grosse passoire : le crible. Cette opération permet de retirer les gros déchets non fermentescibles, comme les plastiques (sacs poubelles, films, etc.) et les tissus par exemple. Ce sont les refus grossiers.
  4. Le passant subit ensuite trois opérations d’affinage :
  • un déferraillage lors duquel les boîtes de conserve et autres ferrailles sont récupérées
  • un criblage permettant d’extraire les petits morceaux de plastique et autres déchets non fermentescibles de taille supérieure à 10 mm, ce sont les refus légers
  • un tri balistique sur une table à rebonds qui permet de retirer les petits cailloux et morceaux de verre et de plastique dur, ce sont les refus lourds

Les différents flux séparés suivent un chemin différent :

  • les refus grossiers et légers sont compactés en mélange dans des bennes et transportées vers l’usine d’incinération de Concarneau ou vers le centre d’enfouissement de Gueltas dans le Morbihan
  • les refus lourds sont chargés en bennes et transportés vers le centre d’enfouissement de Gueltas,
  • la ferraille est revendue et valorisée
  • le pré-compost continue son chemin sur le site de Lézinadou…